Face à la situation humanitaire catastrophique au Yémen, le conseil de sécurité de l’ONU appelle l’Arabie saoudite à lever le blocus imposé depuis le début de la semaine au pays. Il faut rouvrir les ports, les aéroports, les accès routiers.
Crise alimentaire aiguë, épidémie de choléra, 21 millions de Yéménites ont besoin d’aide humanitaire en urgence. C’est le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Mark Lowcok qui a lancé l’alerte de retour d’un voyage au Yémen.
“Ce ne sera pas comme la famine au Sud-Soudan qui a décimé des dizaines de milliers de personnes en début d’année, ce ne sera pas comme la famine qui a coûté la vie à 250 000 personnes en Somalie en 2011. Ce sera la plus grande famine à laquelle le monde assistera depuis des décennies, avec des millions de victimes.“
Sept millions de Yéménites sont au bord de la famine, un enfant meurt toute les dix minutes de maladie, presqu’un million sont malades du choléra, selon une quinzaine d’ONG qui se sont insurgées contre le blocus de la coalition arabe.
Depuis trois jours, la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite n’autorise plus les avions de #MSF à atterrir au Yémen. Cette interdiction empêche nos équipes de fournir de l’aide médicale humanitaire vitale pour la population. https://t.co/l2mCrn2GXl #YemenCrisis— MSF France (@MSF_france) 8 novembre 2017
As we inch closer to end of Syrian nightmare through inclusive dialog, we must do same for Yemen. Not impose new crises by bombings, threats or resignations. There's no crisis that diplomacy cant resolve.We proved that once. Iran aims to secure peace to exclusion of no one.— Javad Zarif (@JZarif) 8 novembre 2017
Yémen, les origines du conflit
par afpgraphics #AFP pic.twitter.com/r6MgngSs2d— Agence France-Presse (afpfr) 8 novembre 2017
Avec Agences