Le 29 octobre, Anne Gravoin et son mari Manuel Valls sont invités à Tel Aviv. La violoniste doit "rendre à la vie" le violon d'un déporté brisé par les nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale et récemment restauré en Israël, dans le cadre du concert Un Violon pour mon père, organisé en l'honneur d'Henry Boret. Elle joue puis s'effondre en pleurs au souvenir de sa famille dont elle a appris le matin même en visitant le Mémorial de la Shoah à Yav Vashem qu'une partie avait été exterminée par les Roumains.