Les scientifiques ont élaboré un programme informatique capable de repérer les personnes souffrant de pensées suicidaires grâce à leurs scanners cérébraux.
Une méthode inédite qui pourrait considérablement améliorer le diagnostic des troubles mentaux.
Le programme informatique est capable d’identifier les personnes victimes de pensées morbides par la seule étude de leur activité cérébrale.
Les volontaires ont lu une trentaine de mots – tantôt positifs (« bonheur »), tantôt négatifs (« cruauté ») et même directement liés à la mort (« suicide »).
Nos neurones réagissent de différentes manières suivant les mots auxquels nous pensons : par exemple « marteau » ne va pas suivre le même schéma que «chien ».
L’étude de Just repose entièrement sur le « comment » plutôt que sur le « où ».
À chaque mot, les chercheurs ont spécifié au programme informatique quel schéma neuronal celui-ci déclenchait dans chaque groupe de participants.
Ils lui ont enfin soumis les résultats de la personne manquante afin qu’il prédise à quel groupe elle appartenait : 91 % de réussite.
Lors d’une deuxième expérience, les scientifiques ont appliqué la même méthode pour distinguer les personnes ayant tenté de se suicider : 94 % de réussite.