Une enquête a été ouverte à l’encontre du ministre du Commerce international, qui a reconnu avoir demandé à son assistante d’aller lui acheter des sex toys et la surnommait “Sugar Tits”. Mark Garnier se retrouve donc au coeur de la dernière affaire en date de harcèlement, même s’il rejette cette qualification, au moment où des accusations similaires visent plusieurs parlementaires.
Dans le cas de Garnier, l’enquête vise à savoir si le code ministériel a été violé.
La Première ministre britannique Theresa May s’est personnellement impliquée dans ces scandales en demandant par écrit au président de la chambre des Communes une amélioration de la procédure pour déposer plainte afin de “protéger le personnel qui travaille pour les députés”.
Ce Samedi, le chef des travaillistes, Jeremy Corbyn, a affirmé qu’une “culture dégradante existe et prospère dans les coulisses du pouvoir, dont Westminster”, “une culture qui a toléré les violences faites aux femmes depuis bien trop longtemps”, fin de citation.
Au Royaume-Uni comme dans d’autres pays européens, c’est le scandale Weinstein qui a lancé le mouvement de dénonciation du harcèlement sexuel, et les révélations d’agressions sont désormais quasi-quotidiennes.