Selon la commission électorale, plus de 3,3 millions de personnes ont voté, soit 72,16 % des inscrits. Le résultat ne fait aucun doute. La victoire du oui est certaine mais Bagdad conteste depuis le début cette initiative du président kurde Massoud Barzani tandis que le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) s’est dit préoccupé « face à l’impact potentiellement déstabilisateur [de ce] projet du gouvernement régional ». L’exploitation et l’exportation autonomes du pétrole du nord de l’Irak, et en particulier des champs pétroliers de Kirkouk, est une source de contentieux avec l’Etat central irakien.