L’hymne bavarois avant sans doute le chant de la victoire. Dernier meeting électoral à Munich pour Angela Merkel. La chancelière de 63 ans, est bien partie pour remporter un quatrième mandat aux législatives de dimanche.
Fidèle à son credo axé sur la stabilité du pays, elle a véhiculé le message rassurant d’une “Allemagne où il fait bon vivre”. Mais plus d’un tiers des sondés reste indécis sur leur choix : “Nous avons besoin de tous les votes afin que nous puissions continuer à vivre en bonne santé et continuer à aimer vivre en Allemagne. C’est pourquoi nous ne nous reposons pas sur nos lauriers, le fait d’avoir diminuer de moitié le chômage au cours des 12 dernières années. Nous savons que nous vivons au 21ème siècle à un moment où nous devons trouver des réponses toujours nouvelles pour de nouveaux défis.”
Plus combatif que jamais même si tous les sondages prédisent une claque électorale à son parti le SPD, Martin Schulz dénonce “la froideur sociale” d’une chancelière sans “vision pour l’avenir”. L’ancien président du Parlement européen, 61 ans n’a jamais réussi à convaincre: “Je ne me bats pas pour mes intérêts. Non. Je ne lutte pas non plus pour des enquêtes d’opinions, ni pour des sondeurs, ni pour des chiffres. Je me bats pour nos croyances et nos principes. Nous nous battons pour vous. Pour les gens de ce pays.”
A deux jours du scrutin, les conservateurs restent largement en tête dans les sondages, crédités de 34 à 36% des voix. Les sociaux démocrates recueilleraient entre 21 et 22%, du jamais vu dans l’histoire du plus vieux parti d’Allemagne. L’extrême-droite allemande s’apprête à faire une entrée fracassante au Bundestag. L’AfD, crédité de 11% à 13% des voix, peut devenir la troisième force politique de l’Allemagne.
avec AFP