Une source d’énergie fossile commence à être exploitée par la Chine, et cela représente un véritable danger écologique.
Les fonds marins subissent ainsi de multiples forages en vue d’extraire de l’hydrate de méthane.
Cette « glace qui brûle » pourrait être une source d’énergie rentable d’ici 10 ans, mais aussi une catastrophe pour l’environnement.Â
Les hydrates de méthane sont des molécules de méthane (CH4) enfermées dans une sorte de cage constituée de molécules d’eau.
Ce sont, en quelque sorte, des molécules de gaz enfermées dans des glaçons.
Selon l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), ces réserves glaciaires représentent deux fois plus que les réserves en charbon, pétrole et gaz réunis.
Cela dit, le méthane est un gaz à effet de serre bien connu et plus nocif que le dioxyde de carbone.
Les forages effectués pourraient entraîner des déformations sédimentaires, des glissements de terrains sous-marins au niveau des talus continentaux et donc des tsunamis.