Olivier Faure s’est inquiété, ce mercredi, pour la liberté d’expression qu’il estime menacée par les recadrages de l’exécutif. Une déclaration qui intervient quelques heures après la démission du chef d'état-major des armées qui fait suite au rappel à l’ordre que Pierre de Villiers a subi de la part d’Emmanuel Macron. Le chef de file des députés Nouvelle-Gauche a ajouté que ce recadrage était une "humiliation" qui avait "conduit" le chef d’état-major à quitter son poste. Selon lui, c’est le signe d’une "crise démocratique" qui risque de pousser "à l’autocensure tous ceux qui s’exprimeront devant le Parlement".