La ville d’Hambourg s’est réveillée avec la gueule de bois après une nouvelle nuit d‘émeutes, survenues en marge du G20.
Vitres brisées, magasins pillés, véhicules incendiés, barricades, routes bloquées… La cité portuaire du nord de l’Allemagne a été le théâtre de véritables scènes de guérillas urbaines.
Alors que les dirigeants du G20 assistaient à un concert de Beethoven hier soir, de violents affrontements ont à nouveau opposé policiers et manifestants anti-capitalistes.
Les forces spéciales, lourdement armées, sont intervenues dans un bâtiment en travaux pour y déloger des protestataires qui s‘étaient réfugiés sur le toit.
Hambourg est en état de siège. Des renforts ont été appelés pour épauler les quelque 20.000 forces de l’ordre mobilisées pour assurer la sécurité, mais elles sont dépassées par l’ampleur de ces manifestations, qui ont débuté jeudi à la veille de l’ouverture du sommet, à l’initiative de militants d’extrême-gauche, et sous le slogan « Bienvenue en enfer ».
Près de 200 policiers ont été blessés, ainsi que des dizaines de protestataires pour la plupart pacifiques.
Dans la ligne de mire des manifestants : les méfaits de la mondialisation ou encore Donald Trump pour sa politique anti-climat.
Le G20 se termine ce samedi.