La loi sur la moralisation de la vie publique n’est pas encore enclenchée que les soucis pointent déjà le bout de leurs nez pour Emmanuel Macron et La République en marche. En effet, certains candidats macronistes, ont été ou sont encore soit impliqués dans des dossiers de justice pénale, soit mis en cause moralement.
Émilie Guérel, candidate LREM à La Seyne-sur-Mer est par exemple poursuivie pour fraude à l’assurance-maladie. Houmria Berrada, candidate dans la 2e circonscription du Nord, a été condamnée en mars 2011 à 8 mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux. Elle avait présenté en 2010 un diplôme falsifié à l’école lilloise des avocats (IXAD). Véronique Avril, candidate REM de la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis est accusée par Mediapart d’être une marchande de sommeil.
Nouveau cas difficile à gérer pour LREM, celui d’Olivier Serva. En 2012, le candidat en Guadeloupe qualifiait l’homosexualité «[px_nbsp:nbsp]d’abomination[px_nbsp:nbsp]». La campagne s’annonce difficile à gérer.