A Maiduguri, l'insurrection djihadiste de Boko Haram a fait de beaucoup d'enfants des orphelins.
Nombreux ont été enlevés par les membres de la secte pour mener des attaques-suicide. Certains, libérés, sont maintenus en détention par les armées du lac Tchad qui cherchent à obtenir des informations sur le conflit.
Dans certains camps de déplacés, situés dans les zones reculées à la frontière du Niger et du Cameroun et où la guerre continue de faire rage, il n'y a aucune école. A Maiduguri, les écoles ont été submergées par les dizaines de milliers de déplacés du conflit venus s'y réfugier.
Selon Samuel Manyok, spécialiste de la protection de l'enfance à l'Unicef, le nombre de jeunes déscolarisés atteint ceux "de la Somalie et du Soudan du Sud cumulés".
Le gouverneur ambitionne de construire "20 nouvelles écoles" supplémentaires à travers l'Etat de Borno et de construire un orphelinat de 8 000 places.