Marion Maréchal-Le Pen tire un trait sur la politique. Durant un temps. Élue députée, elle aura marqué l’Assemblée nationale en mars 2015, lorsqu’elle avait attaqué Manuel Valls sur ses déclarations à propos du FN. Le Premier ministre avait assumé et répliqué. Une des passes d’armes les plus marquantes ces dernières années.
« Gardez donc votre mépris crétin et vos leçons de République pour votre propre parti qui en moins de trois ans a oscillé entre la phobie administrative et faux diplômes. Sans doute que Cambadélis a trouvé le sien au fond de sa poubelle. Compte en Suisse et prise illégale d’intérêt. Ce n’est pas du Front national que sont issus les Cahuzac, les Sylvie Andrieux, les Kader Arif et tant d’autres qui ont volé les Français » avait lancé Marion Maréchal-Le Pen.
Manuel Valls avait rétorqué : « Si en deux minutes il fallait résumer l’outrance, la démagogie et le vrai visage de l’extrême droite, vous venez de le démontrer parfaitement » avant d’ajouter : « Madame, jusqu’au bout je mènerai bataille pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République, ni la France ».