Le Pentagone a choisi de soutenir la coalition arabo-kurde du FDS, les Forces démocratiques syriennes, dont les milices kurdes YPG sont le fer de lance.
L’objectif de l’administration Trump est de permettre au FDS de prendre le contrôle de Raqa, bastion de l‘État islamique.
Les #USA vont armer les forces #Kurdes #YPG #YPJ pour la bataille de #Raqqa, en #Syrie.#Daesh
À lire ici : https://t.co/Dr4BXqvps5 pic.twitter.com/qxm1kC1xEH— Kurdistan au féminin (@KurdistanAu) 9 mai 2017
“Nous sommes conscients de l’inquiétude de notre partenaire turc au sein de la coalition. Nous voulons rassurer le peuple et le gouvernement de Turquie, les États-Unis s’engagent à réduire les risques et à protéger notre allié de l’OTAN. Les États-Unis continuent à privilégier un soutien aux éléments arabes du FDS”, a tempéré hier, mardi 9 mai, le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer.
Le problème, c’est qu’Ankara considère la milice kurde YGP comme un ennemi dont elle bombarde les positions en Syrie. La Turquie n’en reste pas moins un pays membre de l’OTAN. Son président, Recep Tayyip Erdogan, est un allié stratégique que les États-Unis avaient, jusqu’ici, toujours évité de froisser.