En meeting à Lille, François Fillon a rebondi sur l'attentat déjoué par les forces de police, que préparaient deux suspects radicalisés et fichés S, arrêtés mardi, à Marseille : "Si je suis président de la République, tout Français qui aura tourné les armes contre son pays, comme le prévoit la loi, sera privé de sa nationalité." L'occasion, pour le candidat des Républicains de ressortir une tournure maintes fois répétée lors de cette campagne : "Le totalitarisme islamiste."