Attentat déjoué en France : aucune précision sur les "cibles visées"

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Les deux hommes interpellés mardi à Marseille préparaient une attaque “imminente”, sans précision de date ni sur les cibles visées, et trois kilos d’explosifs ont été saisis dans leur appartement, a déclaré le procureur de Paris François Molins.

Ces deux Français, âgés de 23 et 29 ans, y avaient rassemblé trois kilos de TATP, un explosif artisanal prisé des jihadistes, mais aussi des armes à feu et un drapeau de l’organisation jihadiste Etat islamique, a-t-il précisé lors d’une déclaration à la presse.

Dans l’appartement “d‘étudiant” que ces deux hommes “aussi méfiants que déterminés” occupaient dans le centre de Marseille, les enquêteurs ont découvert un fusil mitrailleur, deux armes de poing, un pistolet automatique, des sacs et boîtes de munitions, un silencieux et un couteau de chasse. Mais aussi une grenade artisanale contenant du TATP, un sac de boulons, des mèches, des produits chimiques de conditionnement, des bouteilles d’acétone et d’eau oxygénée, a-t-il détaillé.

Ils préparaient “une action violente, de manière imminente sur le territoire français, sans qu’on puisse déterminer avec précision le jour, le ou les cibles visées“, a affirmé le procureur de Paris.

Le plus âgé des deux suspects, Mahiedine Merabet, cherchait à entrer en contact avec l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), notamment pour transmettre “une vidéo d’allégeance ou de revendication”, a également révélé le procureur Molins.

Il a précisé qu’une “vidéo interceptée le 12 avril dernier” montrait “une table sur laquelle est posée un fusil mitrailleur de type UZI”, “le drapeau noir de l’Etat islamique”, “des dizaines de munitions disposées afin d‘écrire la loi du talion“ et “la une d’un quotidien” le Monde datée du 16 mars 2017 “avec en couverture un candidat à l‘élection présidentielle”, en l’occurrence François Fillon.

Un drapeau de l‘État islamique ainsi que de la “documentation jihadiste” avaient déjà été découverts au domicile à Roubaix de Mahiedine Merabet, lors d’une perquisition administrative en décembre 2016, a précisé le procureur.

Avec agence (AFP)

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