Olivier Masset-Depasse, après deux courts métrages très remarqués, (Chambre froide et Dans l'ombre) passe de nouveau derrière la caméra, accompagné de son fidèle producteur (Versus) et son actrice fétiche, Anne Coesens. Le cinéma pratiqué par Olivier Masset-Depasse est, à chaque fois, une gageure. Dévoiler ce qui impulse de l’intérieur un personnage, ce qui l’anime au-delà des masques dont il s’affuble. Les personnages qu’il nous offre sont entiers, plus impulsifs que calculateurs. Olivier Masset-Depasse aime exposer la violence des sentiments. Dans l’ombre, son précédent film, campait le personnage de Leone, interprété par Anne Coesens, une jeune femme qui surmontait son handicap physique pour attirer l’attention d’un voisin plus passionné par ses étudiantes que par sa voisine. Il s’agissait d’ajuster sa vie à ses désirs.
Cages filme cette fois un couple passionnément épris, si épris que lorsque son amant (Sagamore Stévenin) commence à s'éloigner, Eve (Anne Coesens) décide, pour le reconquérir, de le séquestrer.Lorsque nous arrivons sur le plateau de Cages d’Olivier Masset-Depasse, on est surpris d’être accueillis par un ours empaillé qui n’est autre que le gardien d’une étrange galerie d’autres animaux empaillés, eux aussi, ornant les murs d’un café qui ne s’appelle pas par hasard, le zoo. Dans ce café sombre, où la couleur rouge sang des murs donne aux animaux morts une présence étrange , les propriétaires, Eve (Anne Coesens) et Damien (Sagamore Stévenin) organisent annuellement le concours du meilleur cri d’animaux.
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