Le collectif des 500 frères (tout de noir vêtu), s’est formé mi-février à la suite du meurtre d’un homme dans un quartier populaire de Cayenne. Ces piliers des manifestations paralysent la Guyane depuis quelques jours, avec comme slogan « Nou bon ké sa » (« On en a marre de ça ») et revendiquent en outre ; « plus de moyens pour la police et la justice, l’établissement de l’état d’urgence en Guyane ou l’éradication des squats ». Ils font partie des 37 collectifs qui ont voté la grève générale ce lundi.