La campagne de l'élection présidentielle française est suivie de près, et pas seulement dans l’Hexagone. En Allemagne, une entreprise envisage d'investir en Alsace, mais à une condition : que Marine Le Pen ne devienne pas chef de l’Etat. Il s’agit en fait, explique Europe 1 dans un reportage, d’un compromis de vente signé d'une part par une communauté de communes près de Mulhouse et d'autre part par cette société allemande qui fait de la vente de pièces automobiles sur internet. La société pourrait créer 300 emplois et voudrait construire en Alsace un centre logistique, mais le contrat contient une clause suspensive. Il n’y aura pas de contrat signé si le prochain président de la République française manifeste avant la fin de l'année de quitter la zone euro. C’est donc Marine Le Pen qui est visée dans cette clause. L’investisseur allemand s’inquiète des conditions qui seront imposées concernant les droits de douane et les temps d'attente aux frontières notamment pour les transporteurs. Pour l’instant, tout reste en suspens.