Cette fois, c’est au tétrapyle, que l’Etat islamique s’en est pris à Palmyre, un monument constitué de 16 colonnes. 12 auraient été détruites, d’après le chef des Antiquités. Une information que semblent confirmer les photos satellites.
Des colonnes originales datant de la fin du 3ème siècle, il n’en restait qu’une, les autres ayant été reconstruites dans les années 60. Mais une fois encore, le groupe djihadiste montre son obstination à raser le patrimoine de Palmyre, inscrit sur la liste de l’Unesco.
La façade du théâtre romain, datant de la fin du premier siècle, a elle aussi en partie été détruite, toujours selon le chef des Antiquités.
L’Etat islamique, qui avait été chassé de Palmyre en mars dernier par les forces syriennes et leurs alliés, en a repris le contrôle en décembre.