Le dernier des trois débats précédant le premier tour de la primaire de la gauche s'est tenu ce jeudi soir. Il a opposé les sept candidats : Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon (Parti socialiste), François de Rugy (Parti écologiste), Sylvia Pinel (Parti radical de gauche) et Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate).
Interrogé sur le conflit en Syrie et sa position vis-à-vis de Bachar al-Assad, François de Rugy a condamné le dirigeant syrien, estimant que son cas relevait de la justice internationale. "Ce qui se passe en Syrie, c'est le laboratoire de la politique de Vladimir Poutine", a poursuivi le candidat écologiste, parlant "d'expansionnisme russe". "Personne ne propose de faire la guerre à la Russie", a-t-il écarté ; mais l'Europe doit "s'affirmer militairement et diplomatiquement" selon lui, via un remplacement de l'OTAN par une alliance militaire européenne.