C'est la mesure de Benoît Hamon qui est au coeur des débats : le revenu universel d'existence. Depuis qu'il enregistre une dynamique positive, ses principaux concurrents de la primaire de gauche n'ont pas manqué de souligner leur opposition à cette proposition, lui opposant leur volonté d'une France qui travaille. "J'ai toujours pensé que la valeur travail était de gauche", a lancé Arnaud Montebourg mercredi soir à son meeting parisien. De son côté, Benoît Hamon a, également lors de son meeting parisien, poursuivi son explication de texte. Surtout que, comme révélé par Le Monde, plusieurs modifications avaient été faites - avant d'être corrigées - sur le site internet du candidat présentant son programme.
Jeudi matin, invité de l'émission "/.Pol", présentée par le JDD, Linternaute.com, Le Huffington Post et Le Lab d'Europe 1, Pascal Cherki a évacué toute marche arrière sur ce dossier. Bien au contraire, a fait valoir ce porte-parole de Benoît Hamon. "Il n'y a pas de recul. L’objectif, c'est 750 euros", affirme-t-il, expliquant les différentes étapes du processus.