Quand le tricot devient viral. Une version du tableau la «Jeune femme à l’ombrelle tournée vers la gauche», peint par Claude Monet en 1896 et constituée d’un assemblage de carrés de tricot, est exposée à partir de ce vendredi à l’hôtel Marriott Marquis de New York, avant un retour en France.
Composée de 15.000 pièces tricotées et mesurant six mètres sur quatre, l’œuvre a en effet été réalisée à Rouen, où elle a été remarquée et a vite fait le buzz en août dernier lors de sa toute première apparition dans le cadre du festival Normandie Impressionniste.
La reproduction « tricotée » du tableau, dont l’original se trouve au Musée d’Orsay, à Paris, est surnommée « Suzanne » par ses créatrices, qui se sont inspirées du prénom du personnage représenté par l’artiste, une des belles-filles de Claude Monet.
Cet exemple de tricot-graffiti, une forme d’art de la rue qui a le vent en poupe, est cependant un travail collectif qui a mobilisé au-delà de la Normandie.
« Nous avons collecté 115.000 carrés de tricot venant de Normandie mais aussi de toute la France et de plusieurs pays européens. Disposant d’un large choix de couleurs, nous avons fait le tri », a ainsi expliqué Mathilde Milot, 33 ans, à l’origine du projet.
De retour de New York, l’immense patchwork impressionniste ravira les Parisiens du 2 au 5 février, puisqu’il sera mis en avant par le salon « Aiguille en fête » dédié aux amateurs de tricot, broderie et autre couture.