Vladimir Poutine est l’instigateur d’une campagne d’influence ayant eu pour but de favoriser l‘élection de Donald Trump et de dénigrer la campagne d’Hillary Clinton. C’est ce que concluent les services de renseignement américains dans un rapport rendu public ce vendredi.
Trump reconnaît les cyberattaques mais pas spécifiquement le rôle de la Russie
Le document a été élaboré sur la base d’informations recueillies par le FBI, la CIA et la NSA.
Le Kremlin continue de démentir ces accusations.
A l’issue de la réunion avec les chefs du renseignement américain, Donald Trump a reconnu
dans un communiqué que les Etats-Unis étaient la cible de piratages informatiques, sans pour autant endosser la thèse d’une ingérence russe à son profit.
“Il n’y a eu absolument aucun impact sur le résultat de l‘élection”, a-t-il insisté.
Gross negligence by the Democratic National Committee allowed hacking to take place.The Republican National Committee had strong defense!— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 janvier 2017
Apaiser les relations avec les agences de renseignement
Le vice-président élu, Mike Pence, a déclaré que l’administration Trump prendrait “des mesures très agressives dès sa prise de fonction, pour combattre les cyberattaques et protéger la sécurité du peuple américain contre ce type d’intrusion”.
Donald Trump tente manifestement de calmer le jeu avec les services de renseignement américain, dont il avait jusqu’ici dénigré les conclusions.
Il continue néanmoins de parler de cette affaire comme d’une “chasse aux sorcières politique” destinée à l’affaiblir.
Expulsions de diplomates
Barack Obama a sanctionné la Russie en expulsant 35 diplomates considérés comme des espions suite aux révélations des services de renseignement.
It is regrettable that the Obama administration, which started out by restoring our ties, is ending its term in an anti-Russia agony. RIP— Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) 30 décembre 2016
"Pas de sources étatiques" selon Julian Assange
Des emails piratés du parti démocrate et d’un proche d’Hillary Clinton avaient été diffusés sur internet, notamment par Wikileaks avant l‘élection, déstabilisant la candidate démocrate.
Le site de Julian Assange a réaffirmé vendredi que ses sources dans cette affaire n‘étaient “pas étatiques”.
Outre les piratages, le rapport dénonce la “propagande” russe, y compris sur les réseaux sociaux par l’intermédiaire de “trolls” rémunérés, pour saper la confiance dans le gouvernement américain.
Following the links from Russian hackers to the U.S. election https://t.co/iwSjgWDJxu— The New York Times (@nytimes) 7 janvier 2017
avec AFP et Reuters