Guy Verhofstadt se lance dans la course à la présidence du Parlement européen. L’ancien Premier ministre belge défendra les couleurs du courant libéral, dont il préside la formation au sein de l’hémicycle. La tâche s’annonce cependant difficile, les libéraux ne représentent que la quatrième force politique du Parlement. Mais Guy Verhofstadt est un habitué des arcanes de la politique européenne. Cette expérience lui sera utile s’il veut battre le candidat conservateur, Antonio Tajani. L’Italien représente en effet le plus grand groupe politique du Parlement.
Dans le même temps les sociaux-démocrates, emmenés par Gianni Pittella, comptent bien conserver la présidence de l’institution. Sur le papier Guy Verhofstadt n’apparaît donc pas en position de force. Mais pour devenir président les candidats devront nécessairement former une alliance. Et à ce petit jeu l’ancien Premier ministre belge possède là aussi une certaine habitude. Le scrutin est prévu le 17 janvier.