Un nouvel accord a été conclu pour la reprise des évacuations d’Alep-Est en Syrie. Elles ont été interrompues vendredi après plusieurs incidents. Des milices chiites iraniennes ont arrêté des convois et se sont prêtés à des exécutions sommaires, alors que le régime accuse des rebelles d’avoir tenté d’emporter des prisonniers en otage avec eux.

Les clauses de l’accord entre les deux camps n’ont pas été respectées. En échange de l‘évacuation d’Alep-Est, les rebelles auraient du autoriser celle des villes chiites de Kefraya et Al-Foua qu’ils assiègent, près d’Idleb. 4 000 personnes, notamment les blessés et les orphelins, sont dans l’attente de pouvoir quitter les lieux.

D’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, 8 000 personnes ont pu quitter Alep-Est depuis que les évacuations ont commencé jeudi.

85 familles ont trouvé refuge dans ce camp de fortune près d’Idleb ou le Croissant rouge turc leur fournit de l’aide. Ankara a prévu d’installer un camp en territoire syrien pour les habitants évacués d’Alep pouvant accueillir 80 000 personnes.