Mardi matin, soit deux jours après la victoire de François Fillon face à Alain Juppé lors du second tour de la primaire de la droite et du centre, les journalistes politiques ont voulu savoir si Manuel Valls et François Hollande pourraient s’affronter lors de la primaire de la gauche qui aura lieu au mois de janvier 2017. Au micro de France Inter, Malek Boutih, lui, a expliqué que Manuel Valls était « une personnalité qui est une synthèse miraculeuse pour la gauche » notamment au sujet de la question sociale et de la question sécuritaire. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste, a tenu à apaiser les choses en expliquant qu’il « n’y aura pas de crise institutionnelle » mais que le gouvernement « était presque dedans ». Le député Les Républicains, Philippe Houillon, quant à lui, a déploré la situation en disant que « ce serait presque drôle, s’il ne s’agissant pas du couple exécutif de la 5ème puissance du monde ».