Dandy rock'n roll, clownesque, dégingandé, imprévisible, chaleureux, Pete Doherty a ravivé l'esprit originel du Bataclan le temps d'un joyeux barnum survolté, mercredi, quatre jours après l'émouvante renaissance musicale de la salle parisienne assurée en mondovision par Sting.
Doherty, dont le nouvel album "The Hamburg Demonstrations" sort le 2 décembre, devait initialement rouvrir le Bataclan.
Mais les propriétaires des lieux voulaient que la salle reprenne vie en musique avant le 13 novembre, date du premier anniversaire des attaques jihadistes qui avaient fait 90 morts dans l'enceinte du Boulevard Voltaire (130 en Ile de France).
Ainsi s'est finalement concrétisée la venue de l'ancien leader de Police, qui a donné une résonance mondiale à l'évènement samedi soir.