Il semble que François Hollande ait parié sur le mauvais candidat à la présidentielle américaine. Ce qui n’est pas grave, n’étant pas le seul dans ce cas. Sauf que de façon implicite, le président dénigrait ouvertement Donald Trump. « Quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle américaine et nous espérons plutôt l’une que l’autre... sans prendre partie mais... (rires) » disait-il le 7 octobre. Puis il ajoutait : «[px_nbsp:nbsp]Il n’y a pas de choix[px_nbsp:nbsp]». François Hollande, très en forme, en remettait alors une couche : «[px_nbsp:nbsp]Mais au-delà de ça, quelle que soit la présidente qui sera élue... (rires) au mois de novembre[px_nbsp:nbsp]».
Mais le chef de l’État ne s’est pas arrêtait en si bon chemin. Le 15 octobre, rebelote. « Il y a des élections qui vont se produire aux États-Unis, une présidente va être élue », pronostiquait allègrement François Hollande face caméra lors d’un discours sur l’Europe prononcé à Paris dans le cadre d’une conférence. Au jeu des pronostics, le président n’est pas très en verve. Plus anecdotique mais pour rappel néanmoins, lors de la finale de l’Euro de football entre la France et le Portugal, François Hollande avait confié à un supporter (qui filmait la scène) que les Bleus l’emporteraient 3 à 0. Là aussi, pari perdant. Il faut parfois tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Peut-être plus encore lorsque l’on est président de la République.