En plus d'avoir la lourde tâche d'annoncer tous les mois les chiffres du chômage, Myriam El Khomri doit aussi subir le harcèlement. L'ESt Républicain révèle que la femme politique a porté plainte le 16 septembre dernier après 4 jours d'appels malveillants répétés sur son téléphone portable professionnel. Mais malgré le caractère obscène des coups de téléphone, était-elle réellement menacée ? L'action judiciaire n'est pas restée sans suite puisque l'homme a été retrouvé et condamné à trois mois de prison avec sursis et 220 heures de travail d’intérêt, général révèle le quotidien lorrain. Le profil de celui qui se trouvait au bout du fil: un homme de 32 ans habitant Besançon, dont le casier judiciaire était déjà rempli de 19 mentions. S'il n'en est pas à son coup d'essai, il affirme qu'il ne cherchait pas à atteindre la ministre du Travail. Il dit avoir composé son numéro "au hasard, comme plein d’autres, pour faire le con". Il prétend ne pas la connaître, ne suivant pas les informations, écoutant plus Skyrock que RTL où Myriam El Khomri était invitée au moment des faits, que l'auteur qualifie de "gamineries".