La chambre du conseil de Bruxelles statuera le 3 novembre prochain. En attendant, la France est catégorique. Elle demande à la Belgique l’extradition de Mehdi Nemmouche, l’auteur présumé de l’attentat au Musée juif de Bruxelles, qui avait fait quatre morts en mai 2014. Cette requête intervient dans le cadre de la procédure dite de mandat d’arrêt européen, le djihadiste devra répondre devant la justice française de la séquestration de quatre journalistes en Syrie : Didier François, Edouard Elias, Nicolas Henin et Pierre Torrès. Problème ? Selon le journal La Dernière Heure, les avocats de la défense, Mes Sébastien Courtoy et Henri Laquay s’opposent fermement à ce que leur client soit remis à la France avant son procès en Belgique. "Mehdi Nemmouche est prêt à dire toute la vérité parce que les victimes y ont droit et parce qu’il pense aussi que la vérité est bonne à dire pour lui, vu qu’il est impliqué, mais qu’il n’est pas l’auteur de la tuerie", a invoqué Me Courtoy. Le pénaliste, qui en est à sa 22e libération dans une affaire de terrorisme, semble déterminé à ce que son client ne quitte pas le territoire.