Le 20 octobre, l'Etat islamique a mis le feu à une exploitation de soufre pour piéger l'armée irakienne dans le brouillard. Une semaine plus tard, la fumée toxique plane toujours sur Mossoul et prend de l'ampleur dans le pays.
Près de Mossoul, les habitants ont les yeux qui brûlent et la gorge qui gratte. Au dessus de leur tête, une épaisse fumée noire n'a pas quitté la région depuis plusieurs jours. Aux abords de l'exploitation incendiée, les bulldozers tentent en vain d'éteindre le feu en le recouvrant de terre.
Déjà 600 à 800 personnes ont été pris en charge par du personnel médical depuis le début de la catastrophe et deux civils seraient morts, selon un communiqué des Nations unies.