Alors qu’UBER est désormais présent dans 500 villes du monde et valorisé à plus de 50 milliards de dollars, c’étaient hier une quarantaine de syndicats de taxis qui manifestaient dans les rues d'Anvers. Venus des quatre coins de la planète : d’Europe, d’Amérique du Sud et du Nord, d’Asie, prétextant une concurrence déloyale vis-à-vis du monde des taxis, qui lui est réglementé, ils souhaiteraient que les usagers intègrent le fait qu’ils contribuent ainsi à l'évasion fiscale, au blanchiment d'argent, qu'ils mettent leur vie et leur intégrité physique en danger, comme le spécifie Clairton Serafini dans les colonnes de RFI, arguant que certaines femmes se seraient fait violer par des chauffeurs UBER au Brésil. Les manifestants à l’image de l'Urssaf en France, veulent que les chauffeurs d'UBER ne soient plus considérés comme des travailleurs indépendants, mais comme des salariés.