Habitué à briller sur les courses par étapes, Romain Bardet est toujours à la recherche d'un premier podium sur une grande course d'un jour. Son tour pourrait bien venir à l'occasion des Classiques canadiennes, à Québec (9 septembre) puis Montréal (11 septembre). Le deuxième du dernier Tour de France en a l'ambition. Déjà 5e il y a deux ans, le Français avait terminé à la 7e place du Grand Prix de Montréal la saison passée. Il s'est exprimé sur cette nouvelle édition en conférence de presse : "À Montréal, c’est la répétition et le dénivelé total du parcours qui me permettent de m’exprimer. Faire 200 kilomètres sur un circuit aussi sélectif me convient bien. Puis j’ai d’excellents souvenirs de l’an dernier. On a eu une course grandiose avec des conditions météorologiques très difficiles qui ont donné un relief supplémentaire à la course. C’est l’une des plus belles courses auxquelles j’ai participé".



"Beaucoup de générosité se dégage des supporters québécois. À Québec, on se sent comme dans un village, c’est très festif. Il y a une ambiance vraiment particulière, c’est agréable d’y courir. Montréal est très spectaculaire avec les supporters qui peuvent nous voir à l’allé et au retour sur l’avenue du Parc. On voit vraiment qu’il y a une attente de la part des supporters qui nous voient à la télévision, sur le Vieux Continent, et qui sont impatients de nous retrouver chez eux en fin de saison. Il y a un véritable engouement depuis des années qui est très intéressant à observer". Après avoir accumulé les places d'honneur sur Liège-Bastogne-Liège et donc le Grand Prix de Montréal, Romain Bardet aura un objectif au Canada : enfin concrétiser et monter sur la boîte. Et tant qu'à faire, sur la plus haute marche...