Rio de Janeiro a lancé mercredi soir ses Jeux paralympiques en samba dans son mythique stade Maracana, entre danseurs en fauteuils roulants, ballons géants et protestations politiques.
La cérémonie, conçue par le designer Fred Gelli, l'écrivain Marcelo Rubens Paiva et l'artiste Vik Muniz, avait pour thème "Chaque corps a un coeur".
Mais l'ambiance est loin de n'être qu'à la fête au Brésil, en proie à une crise économique et politique aiguës.
Le nouveau président brésilien Michel Temer a été hué au cri de "Fora Temer!" ("Dehors Temer") par plusieurs milliers de spectateurs quand il est apparu sur l'écran géant du stade.
M. Temer, qui devait déclarer ces Jeux paralympiques ouverts plus tard dans la soirée, a remplacé la semaine dernière la présidente de gauche Dilma Rousseff destituée par le Sénat dans le cadre d'une procédure controversée.
Autre source de malaise, l'absence du président du CIO Thomas Bach, retenu en Allemagne pour les obsèques de l'ancien président allemand, Walter Scheel.
C'est la première fois depuis 1984 qu'un président du CIO ne participe pas à la cérémonie d'ouverture des Paralympiques.