Auteur de littérature de jeunesse reconnu et apprécié non seulement en France mais également dans de nombreux pays, grâce à la traduction de ses Histoires minute et Histoires pressées, de sa poésie, et de ses romans en de nombreuses langues, entre autres l’anglais, l’allemand, l’italien, le russe et le chinois, Bernard Friot est également traducteur d’œuvres de littérature de jeunesse allemande et italienne.
L’Institut français de Slovénie a invité Bernard Friot à rencontrer collégiens, lycéens et étudiants, et leurs professeurs de français lors d’une tournée du 5 au 16 octobre 2015 dans tout le pays. Cette action de promotion du français autour de la pratique de la lecture de littérature destinée à la jeunesse et de l’écriture créative dès le début de l’apprentissage du français a été accueillie avec enthousiasme par les enseignants.
Ces ateliers-rencontres ont touché un large public de niveau A1 à B1, dans les écoles primaires, les collèges et les lycées slovènes.
A l’université, il a mené diverses activités d’écriture et de lecture, et abordé les problématiques linguistiques et culturelles de la traduction.
Faire lire, faire écrire. Faire aimer lire et écrire fiction et poésie. Un mot, une phrase, et s’ouvre le chemin vers l’imaginaire. Les élèves et les étudiants se sont laissé emmener vers l’écriture, la langue n’étant rapidement pas vraiment un obstacle. Tous ont été gagnés très vite par le plaisir de se découvrir embarqués dans un voyage créatif dont voici quelques traces recueillies auprès des 320 jeunes qui l’ont rencontré, interviewé et remercié pour cette aventure littéraire francophone.
Pour résumer l’esprit de ces rencontres en écriture, voici les mots empruntés à Bernard Friot, dans l’introduction qu’il a écrite en ouverture de son L’Agenda du (presque) Poète :
Rechercher, oui, et recommencer, indéfiniment.
On peut dire aussi : expérimenter.
Essayer, manipuler, inventer, imiter, élaborer, rafistoler…
Puis revenir en arrière, analyser, reprendre, modifier,
observer et tenter une nouvelle expérience.
[…] D’abord, effleurer la page, du bout des doigts,
Laisser le regard réagir aux lignes, aux couleurs, aux formes.
Lire, écrire, à voix haute, à voix basse.
Seul, à plusieurs. Et, à force, trouver sa voix, et l’affirmer.
Mais ne pas trop parler : agir, être.