"Sank ou la patience des morts" : le capitaine Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè, est assassiné le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'État organisé par celui qu’il considérait comme son frère, Blaise Compaoré. Le meurtre vient d’avoir lieu quand la pièce commence, mais, entouré de sa mère, sa femme, ses conseillers, Sankara ressuscite sur scène, le temps de témoigner de ses dernières heures, de ses derniers combats et de son rêve révolutionnaire. Sankara se sacrifie pour sauver la Révolution...
L’écrivain burkinabè Aristide Tarnagda a présenté "Sank ou la patience des morts" au Festival d’Avignon, sous forme d'une lecture interprétée par Karim Barras, Annette Gatta, Denis Mpunga, Sophie Sénécaut et Marc Zinga, le mercredi 20 juillet dans le cadre du cycle « Ça va, ça va le monde ! », organisé par RFI.