LONDRES, ROYAUME-UNI — Après le Brexit, la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne, les membres du Parti conservateur anglais s'affrontent pour devenir le chef du parti et devenir potentiellement le premier ministre du pays.
On s'attendait à ce que le candidat pro-Brexit Boris Johnson devienne le premier ministre, mais il s'est retiré de la course jeudi dernier, après avoir été poignardé (métaphoriquement) dans le dos par son collègue Michael Gove.
Gove donnait l'impression d'être du côté de Boris Johnson, jusqu'à ce qu'il annonce sa candidature. L'ancien journaliste est connu comme un eurosceptique et il était détesté par les professeurs lorsqu'il était secrétaire à l'éducation.
La candidature de Gove divise le vote du Parti conservateur, détruisant les chances de Johnson de gagner.
Le parlementaire conservateur Jake Berry a dit de Gove qu'il s'était réservé un endroit au chaud en enfer.
Gove affrontera Theresa May, qui avait fait campagne pour que le Royaume-Uni demeure au sein de l'Union européenne.
Elle a aussi dirigé un ministère et tenté de déporter un Sud-Africain de 92 ans l'an dernier.
Avec autant de compassion, il n'est pas surprenant qu'on l'ait comparé à la dernière femme ayant dirigé les Conservateurs. Toutefois, les Conservateurs disent que bien qu'elle soit aussi ambitieuse que Margaret Thatcher, May serait trop ennuyeuse pour vraiment lui ressembler.
Les coups dans le dos continueront jusqu'à ce que les Conservateurs n'élisent un nouveau chef en septembre. Les autres candidats incluent Stephen Crabb, Liam Fox et Andrea Leadson.
Le vainqueur de la course à la chefferie du Parti est presque assuré d'être élu premier ministre. Sa première tâche sera de nettoyer le gâchis de son prédécesseur.