Avec la loi de réforme de la formation professionnelle et son décret d’application relatif aux FOAD, la formation peut désormais, en toute légalité, s’effectuer, tout ou partie, à distance. On peut penser que cette légitimité nouvelle va renforcer l’intérêt pour ces dispositifs et les possibilités qu’elle ouvre. Mais face aux enjeux financiers qui caractérisent le marché croissant de ces technologies, il importe de se demander, en quoi les innovations actuelles liées à la digitalisation de la formation, sont-elles porteuses à la fois de promesses et de leurres.
Au cours de ce jeudi de l’AFREF, après un rappel du cadre réglementaire en la matière, on cherchera notamment à comprendre comment les formateurs, dans l’usage pédagogique qu’ils ont de ces technologies, tentent de réduire la distance que connait l’apprenant face à l’écran.
Cette présentation sera suivie de témoignages d’expériences d’organismes et d’entreprises, qui permettront de s’interroger et d’identifier les avancées qu’elles proposent, les écueils rencontrés, avec un éclairage spécifique sur la question du rapport au savoir qu’elles imposent.