Les opposants à la loi travail et le gouvernement sont en plein marchandage depuis lundi pour savoir si la manifestation prévue jeudi à Paris sera autorisée ou non, et sous quelle forme, après les violences qui ont émaillé celle du 14 juin. La position du gouvernement est "un aveu de faiblesse" pour le député écologiste Noël Mamère qui se dit "accablé" par le gouvernement qui veut "criminaliser le mouvement social". Il rappelle qu'il y "a toujours eu des casseurs dans les manifestations". "On n'a pas à bricoler le droit de manifester", plaide-t-il. "J'incite tous les responsables politiques et syndicaux à passer outre les interdictions de ce gouvernement et exercer leur droit de manifester comme la constitution les y autorise."