Avec Myriam El Hajj, Reine Mitri, Nadine Naous et Rania Rafei (réalisatrices), Katia Saleh et Jinane Dagher (productrices)
Modérateur : Samir Ardjoun (journaliste et critique)
Avec réalisatrices et productrices, un état des lieux du cinéma libanais : création, production, diffusion… Qu’est-ce qu’être femme et réalisatrice, aujourd’hui, au Liban ?
Quelle censure pour ce cinéma explorant bien souvent des thématiques sensibles, dans un pays encore marqué par la guerre civile ?
Née en 1983 à Beyrouth, Myriam El Hajj a fait des études de cinéma à l'Université Paris 8. Elle a réalisé deux courts métrages et de nombreuses vidéos. Elle enseigne le cinéma à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts. Trêve est son premier long-métrage.
Née au Liban en 1971, Reine Mitri a travaillé dans la programmation de ciné-clubs et l’organisation de festivals de cinéma, principalement avec Docudays. Depuis 2011 elle a écrit et réalisé quatre films.
Née au Liban en 1979, Rania Rafei est diplômée de l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA). Elle a écrit et réalisé plusieurs courts métrages et vidéos, dont Harissa Texas (2004), The Dish (2005), et Manchette (2005). Elle a participé au festival aixois Arborescences en 2006 où elle a présenté une installation, The light Traveler.
Après des études de cinéma et de Lettres, Nadine Naous fut assistante réalisation sur Paris, Mon petit corps est bien las de ce grand monde de Franssou Prenant et Beirut Beirut de Basil Ramsis. Elle a été critique cinéma au quotidien Al Hayat, journaliste et réalisatrice pour la chaîne ARTE-France. Dans ce cadre, elle a réalisé entre autres, Loin du pays, une série de douze 52 minutes autour de l'identité arabe dans l'immigration. Elle est aussi artiste et auteur de diverses installations qui interrogent son identité libanaise et palestinienne.
Née au Liban, Katia Saleh a produit de nombreux documentaires pour la télévision (Channel 4, Al Jazeera English, BBC World S