Édouard Philippe, député-maire (LR) du Havre, était ce matin l’invité de Nicolas Beytout sur le plateau de l’Opinion. Au lendemain de l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville, revendiqué aujourd’hui par l’État islamique, Édouard Philippe a fait part de son«horreur devant ce drame». Ce proche d’Alain Juppé estime que ces événements «suscitent une angosse considérable pour les Français». Il ajoute que «les réponses apportées ne suffisent pas à faire taire l’angoisse», tout en avouant qu’«il est difficile de prévenir ce type d’événements». Hier, François Hollande s’est rendu à Colombey-les-Deux-Églises, une visite qui «s’inscrit dans une tradition historique» pour le député. Néanmoins, il reconnaît que ce déplacement le «fait sourire», car François Hollande «esssaie de communier avec les mannes de ce qui représente le mieux l’anormalité des chefs d’État», lui qui selon Édouard Philippe «n’arrive pas à habiter le costume de Président de la République». Alors qu’Henri Guaino devenait hier le douzième candidat à la primaire de la droite et du centre, le maire du Havre rappelle que «tous ne seront pas au premier tour», tout en espérant qu’il ne s’agisse pas d’«une foire aux ambitions». Édouard Philippe «ne doute pas» de la candidature de Nicolas Sarkozy à cette primaire, et explique qu’«il n’y a pas de problème de confiance entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy» au sujet des investitures aux législatives, tout en admettant qu’il espère que «ces investitures auront lieu après la primaire».