Des fantômes au donjon de Loches ?
Le donjon de Loches (enclavé dans la 'Cité royale de Loches') méritait bien que l'équipe de RIP (Recherches, investigations, paranormal) y effectue une enquête. En effet, ce bâtiment historique situé dans l'Indre et Loire a toujours été utilisé comme prison au cours de siècles précédents et possède même une salle de torture. La souffrance accumulée par les détenus peut-elle avoir marquée l'endroit à jamais au point que des esprits s'y trouvent et se manifestent ?
Pour cette enquête, Nicolas assumera la direction de l'équipe et mènera le briefing avant l'opération. Particularité notable, ce bâtiment historique ne traîne pas beaucoup de légendes derrière lui. Le groupe de RIP arrive un bel après-midi sur les lieux et débute ses premiers repérages habituels avant d'installer le matériel électronique adéquat et 'sa salle des commandes' dans une pièce propice.
La nuit tombée, deux binômes vont arpenter les couloirs sombres de l'ancien complexe carcéral et ses cachots, le tout dans un froid glacial et le manque de luminosité. Des cris angoissants (très perceptibles) seront entendus sans que la personne à l'origine de ces bruits ne puisse être identifiée. Quelques murmures se feront aussi entendre. Ces sons étranges proviennent-ils vraiment d'entités fantomatiques ou au contraire, de simples courants d'air ? Difficile d'être formel sans connaître les moindres détails sur l'architecture de cet édifice.
Un 'pod' de détecteur de champs électromagnétiques va aussi s'affoler sans raisons apparentes. A la fin de la première nuit, différents éléments sonores auront été recueillis par l'équipe sans pour autant que l'on puisse parler de preuves irréfutables de phénomènes paranormaux.
Le deuxième jour, Yanis point, résident à Loches et passionné de tout ce qui touche au paranormal va faire part de ses expériences dans ce fameux donjon à Mariana (membre de l'équipe RIP) tandis que l'on s'interrogera sur l'incident qui est survenu la nuit précédente avec le détecteur de champs électromagnétiques.
La salle des tortures ne pouvait pas échapper à une séance de PVE (enregistrements d'éventuelles 'voix des morts' par moyen électronique). Cette enquête ne restera pas forcément dans les annales mais elle a au moins le mérite de souligner le professionnalisme de RIP, qui assume sa neutralité face à des phénomènes étranges sans chercher à les inventer ou les surinterpréter pour des besoins d'audimat.