Aujourd’hui, il est l’entraîneur star du Paris-Saint-Germain, mais avant d’arriver au club parisien, c’est son passage aux commandes de l’équipe de France entre 2010 et 2012 qui a beaucoup fait parler. Une période compliquée qu’il évoque dans le livre « Au coeur des Bleus » de Vincent Duluc, publié chez Stock dont L’équipe dévoile les premiers extraits. Un ouvrage qui revient sur le parcours des 11 sélectionneurs de l’équipe de France encore vivants. A l’arrivée de Laurent Blanc en 2010, ça commence mal, il doit gérer l’après Afrique-du-Sud et le climat délétère qui suit l’épisode du bus à Knysna qui avait fait polémique : « J'étais confronté aux sanctions qui suivaient la Coupe du monde en Afrique du Sud, aux suites de l'affaire Zahia, aux politiques qui s'en mêlent. J'ai essayé de bâtir la meilleure équipe, sans chercher à savoir qui avait fait quoi, qui était là-bas : ils y étaient presque tous » , explique-t-il dans un extrait dévoilé par L’équipe. Mais à cela va s’ajouter l’affaire des quotas de joueurs internationaux évoqués par Laurent Blanc lors d’une réunion. Il est alors accusé de racisme : « Cela a été la période la plus violente de mes deux années de sélectionneur. Cela m'a marqué, et cela me marquera longtemps encore. (...) J'imagine que cela m'a renforcé, endurci. Mais entre les difficultés héritées de l'Afrique du Sud et cette affaire, j'ai eu deux bonnes années de merde » , révèle l’ancien sélectionneur de l’équipe de France.