D'un côté, le gouvernement et plusieurs élus, qui taxent la CGT de «radicalisation», voire de «prise d'otage», de l'autre, le syndicat, qui dénonce «l'autoritarisme» du gouvernement. Alors que les forces de l'ordre sont intervenues ce mardi pour débloquer la raffinerie de Fos-en-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, politiques et syndicats ont mené leur «conflit frontal» sur les matinales, s'accusant à tour de rôle d'être à l'origine de cette grève.