La date du 17 mai marque la Journée mondiale contre l'homophobie, elle a été choisie pour commémorer la décision de l’OMS, en 1990, de retirer l’homosexualité de la liste des troubles du comportement.
Lancée en 2005 et coordonnée au niveau international par le comité IDAHO, cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde.
Dans une tribune publiée dans Libération, Chantal Jouanno, Sénatrice, vice-présidente de la région Ile-de-France, ancienne ministre , Catherine Michaud, Conseillère du IIe arrondissement de Paris, secrétaire nationale UDI aux droits LGBT, présidente de GayLib , Olivier Cadic, Sénateur , Daniel Leca, Conseiller régional Hauts-de-France, porte-parole de l’UDI , Éric Azière, Président du groupe UDI - Modem au Conseil de Paris , Olga Johnson, Conseillère de Paris, secrétaire générale adjointe du Parti radical et présidente de la fédération de Paris du Parti radical , Aurélien Sebton, Président des Jeunes UDI et conseiller régional Aquitaine et Yves Jégo, Député, Maire, ancien ministre dénoncent l'action du le gouvernement, par sa méthode, "qui a contribué à l’émergence de discours d’exclusion et de rejet envers les personnes LGBT."
Dans un édito publié sur Yagg, Christophe Martet rappelle que cette journée ne doit pas devenir un cache misère. " Comme le 8 Mars, pour la Journée des droits des femmes, Idahot est désormais un rendez-vous incontournable. Mais cette Journée ne doit pas devenir un cache misère. Les vraies avancées sont encore devant nous. Cela passe entre autres par une visibilité accrue des gays, des lesbiennes, des bies et des trans en politique. Pour un Franck Riester, une Corinne Bouchoux et un Sergio Coronado out, combien de parlementaires sont encore au placard? Qu'est-ce qui peut le justifier aujourd'hui? Ces hommes et ces femmes auraient tout à gagner, pour eux-mêmes, pour la société, et pour les LGBT, à faire leur coming-out."