En 2015, Carlos Ghosn, le PDG de Renault, a touché 7,2 millions d'euros, une rémunération qui fait polémique. Dans les plus hautes sphères de l’Etat, Emmanuel Macron a menacé, ce mardi, de légiférer contre le salaire des grands patrons. La raison de sa colère: le maintien de cette rémunération alors que les actionnaires du groupe l’avaient rejetée à 54%. Les syndicats eux restent de marbre face à la déclaration du locataire de Bercy qu’ils voient comme un énième effet d’annonce. La marque au losange, elle, estime que c’est un salaire aligné sur celui des dirigeants d’entreprises prospères: l’année dernière, la firme a affiché un chiffre d’affaires record de plus de 45 milliards d’euros.