Les jours de Dilma Rousseff, depuis de longs mois au plus bas dans les sondages, à la tête du Brésil sont désormais comptés. Par une écrasante majorité, le sénat brésilien a voté cette nuit l’ouverture d’une procédure de destitution à l’encontre de l’héritière de Lula, pourtant réélue pour un second mandat à la tête du géant sud-américain en octobre 2014.
Rousseff, écartée du pouvoir pour 180 jours, est engluée dans une triple crise économique, politique et morale. Alors que la crise économique touche le pays, la présidente du Brésil est en effet impliquée dans le scandale Petrobras et a été touchée de plein fouet par l’interpellation de Luiz Inácio Lula da Silva, son mentor et prédécesseur qu’elle est soupçonnée d’avoir voulu protéger.