Aca Pavlovic était au Stade de France avec sa femme le 13 novembre dernier, au moment où un jihadiste s'est fait exploser. Il a reçu une trentaine de boulons dans le corps. Ce mardi, il est de retour à Saint-Denis pour le match entre la France et la Russie. Pour lui, "c'est une bonne occasion de venir faire la fête et de combattre la peur". Mais ce Franco-serbe ressent toujours un peu d'appréhension. "Il y a trop de monde, ce n'est pas bon la foule pour moi", a-t-il reconnu. Comme un devoir de mémoire, "la première chose que j'ai fait, c'est de me rendre sur les lieux de l'attentat", a-t-il avoué.