La vie reprend provisoirement, à l'image du cessez-le-feu fébrile, dans la deuxième ville de Syrie touchée durement par le conflit qui sévit dans le pays depuis 2011. "Les gens sont moins angoissés, ici les bombardements étaient très fréquents, on était obligés de fermer nos magasins pendant plusieurs jours, on était terrifiés", explique notamment ce commerçant d'Alep. Une accalmie passagère au milieu des ruines, alors que plus de 500 personnes, dont plusieurs dizaines de civils, ont été tués depuis début février dans une offensive lancée par le régime syrien.