Google est dans le viseur du fisc français, qui réclame au géant du web 1,6 milliards d'euros pour arriérés d'impôts. Sans être dans l'illégalité, Google a joué avec les règles en ayant eu recours à de l'optimisation fiscale agressive. Le groupe a fait remonter ses bénéfices au sein de filières irlandaise puis hollandaise, avant de les transférer vers des paradis fiscaux. Sur 10,7 milliards de bénéfices, sa filière hollandaise a payé 2,8 millions d'euros d'impôts en 2014. En France, Google profite de la fiscalité favorable de l'Irlande pour faire passer la plupart de ses contrats, ce qui lui a permis de ne payer que cinq millions d'euros d'impôts dans l'hexagone en 2014.